Du 6 mai au 11 juillet 2019 s’est tenu le procès France Télécom. Didier Lombard, ex-président du groupe, comparaissait aux côtés de son ancien bras droit, Louis-Pierre Wenès, de l’ex-directeur des ressources humaines, Olivier Barberot, et de quatre autres cadres pour des faits de harcèlement moral ayant conduit à de multiples suicides entre 2007 et 2010. Au premier rang des parties civiles, le syndicat Sud PTT et l’Union syndicale Solidaires, à l’origine de la plainte contre la direction de l’entreprise.
Porte-parole de Solidaires, Éric Beynel a lancé une démarche éditoriale inédite de suivi du procès, conviant chaque jour une personnalité (romancier.ère, chercheur.se, artiste) à rédiger ou dessiner un récit d’audience. Chaque texte constitue un épisode haletant, une plongée dans l’espace ritualisé, tragique, du tribunal.
À gauche les avocat.e.s des parties civiles, à droite ceux des prévenu.e.s, deux fois plus nombreux.ses. Au centre des débats, des hommes, des femmes immolé.e.s, défenestré.e.s sur leur lieu de travail, pendu.e.s à leur domicile. Les dirigeant.e.s de France Télécom paraissent patauger dans leurs contradictions…
« Une mise en lumière de ces héros invisibles qui ont remporté la partie. »
Basta !, 9 juin 2020.
« Un témoignage unique et édifiant. »
Christian Chavagneux, Alternatives Économiques, juillet-août 2021.
« La Raison des plus forts décrit parfaitement la diversité des voix et des regards qui ont été nécessaires pour faire émerger la vérité… »
Dan Israel, Mediapart, 22 juin 2020.
« Éric Beynel a lancé une démarche éditoriale inédite de suivi du procès… »
Solidaires, 4 juin 2020.